Fermer
< Liste complète

IV.5.3.3. Filipendulion ulmariae

Description

Filipendulion ulmariae Lohmeyer in Oberd. et al. 1967

Syn. : Filipendulo-Cirsion oleracei Duvigneaud 1946 ; Filipendulo-Petasition Br.-Bl. 1947 n.n.; Filipendulo-Petasition Br.-Bl. 1949 p.p.. ; Filipendulion ulmariae Segal 1966 ; Filipendulenion (Lohmeyer in Oberd. et al. 1967) Balátová-Tulácková 1978

Gpts de mégaphorbiaies post-prairiales ou alluviales dominés par Filipendula ulmaria (rarement par Equisetum telmateia), coexistant avec des espèces relictuelles des prairies humides tq Caltha palustris, Crepis paludosa, Myosotis scorpioides, Scirpus sylvaticus ou de leur ourlet tq Chaerophyllum hirsutum, Epilobium hirsutum, Stachys palustris. Cette unité est soit présente en bordure de cours d'eau ou sur les berges des fleuves (situations primaires), soit au sein des fossés ou en périphérie des marais où elle constitue une ceinture tampon contre l'eutrophisation des bas-marais (situations secondaires). Le sol est gleyifié (le plus souvent argilo-limoneux avec tâches de rouilles en deça de 15 cm) ou tourbeux. Il est positionné au-dessus de la ligne moyenne des eaux (à l'amont des marais à grandes laîches et roseaux). Piégeant souvant l'azote et le phosphore par son rôle tampon, elle peut présenter une forte productivité (pouvant atteindre 8 tonnes de mat. sèche/ha/an, avec des plantes dépassant 1,5 m), mais un faible intérêt fourrager (usage éventuel en litière). La fauche ou le broyage conduit à une réduction de la vitalité de Filipendula ulmaria. Réalisées occasionnellement, ces pratiques permettent son maintien, tandis qu'en contexte alluvial les crues assurent le renouvellement du substrat et l'exportation de la matière organique. A défaut, ces mégaphorbiaies évoluent selon le contexte vers des saulaies ou aulnaies marécageuses (Salicion cinereae & Alnion glutinosae) ou alluviales (Salicion triandrae, Salicion albae ou Alnion incanae). Etages coll.-mont.

Liste des espèces


PAS D'INFORMATION