Scirpetum sylvatici Ralski 1931
Syn. : Scirpetum sylvatici Schwickerath 1944 prov.; Angelico sylvestris-Scirpetum sylvatici Passarge 1955 ; Scirpus sylvaticus-Ges. Dierschke 1990 p.p.
Gpt collinéen dominé par Scirpus sylvaticus formant souvent des peuplements denses et monospécifiques se différenciant par la présence d'espèces acidophiles atlantiques (notamment des sources et jonchaies - Nasturtietum officinalis et Juncetum acutiflori) tq Achillea ptarmica, Bromus racemosus, Juncus acutiflorus, Glyceria fluitans, Lotus pedunculatus, Lythrum salicaria, Nasturtium officinale ; unité présente dans des concavités topographiques (zones d'expansions des crues) en contexte alluvial ou à proximité de petits cours d'eau en secteurs plans. Le sol argilo-limoneux, de type alluvial, est acide (pH = 4-6) et riche en humus. Il est humide une grande partie de l'année, parfois engorgé (eau de la nappe stagnante peu oxygénée, chargée en matière organique, pauvre en calcaire, mais riche en bases) et peut être sec en été. Il repose sur un substratum acide pauvre en bases (flysch, grès, marnes décalcifiées). Il bénéficie d'une fertilisation "naturelle" lors des crues (apports en argiles et limons). Non exploité ou pâturé, il présente une forte productivité (pouvant atteindre 6 tonnes de mat. sèche/ha/an), mais un faible intérêt fourrager. La fauche (souvent réalisée lorsque cette unité est en mosaïque ou au contact de formations à valeur pastorale plus élevée) conduit à une réduction de la vitalité de Scirpus sylvaticus. Elle peut être pratiquée irrégulièrement pour l'entretien, evt la production de litière. Etages plan.-coll.
Fréquence / Dominance | Nom scientifique | Nom français |
---|