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II.3.3.3. Caricion gracilis

Description

Caricion gracilis (Géhu 1961) Balátová-Tulácková 1963

Syn. : Magnocaricion gracilis Géhu 1961. Non : Caricion gracilis Neuhäusl 1959.

Gpts palustres eutrophes dominés par Carex acuta, C. acutiformis, C. paniculata, C. riparia, C. vesicaria, plus exceptionnellement C. disticha, C. otrubae, C. vulpina, Iris pseudoacorus ou C. cespitosa dans des stades pionniers. Carex acuta, C. disticha et C. vesicaria en sont les espèces les plus caractéristiques. Hormis ces laîches, ces unités se distinguent des magnocariçaies sur sol organique par l'absence ou la présence éparse de Hydrocotyle vulgaris, Peucedanum palustre, Scutellaria galericulata, Phragmites australis et Senecio paludosus, et la présence régulière de Agrostis stolonifera, Carex disticha, Lysimachia nummularia ou Ranunculus repens propres aux stades pionniers (Caricetum cespitosae, C. distichae, C. vulpinae floristiquement affines des prairies humides eutrophiles et perturbées - Calthion & Agropyro-Rumicion). Le sol, méso-eutrophe à hypertrophe, est de nature minérale (teneur en m.o. < 10 %), à humus de type anmoor. Il est engorgé, mais moins anoxique que dans le Magnocaricion elatae. Il peut s'assécher superficiellement en périodes estivale ou automnale. La fluctuation (souvent supérieure à 0,6 m) et l'abaissement de la nappe (de - 0,3 m, parfois - 0,7 m), sont plus importants que dans le Magnocaricion elatae, induisant une minéralisation plus élevée en surface, libérant davantage d'éléments nutritifs, notamment dans le Caricetum paniculatae et le Caricetum ripariae. Etages coll.-mont. (subalp. inf.).

Liste des espèces


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