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II.3.2.1.3. Glycerietum maximae

Description

Glycerietum maximae von Soó ex Hueck 1931 nom. mut. Passarge 1955

Syn. : Glycerietum aquaticae von Soó 1927 ; Glycerietum aquaticae Nowinski 1930 ; Glycerietum aquaticae Hueck 1931. Nom correspondant : Scirpeto-Phragmitetum glycerietosum aquaticae Koch 1926.

Gpt pionnier caractérisé et dominé par Glyceria maxima, formant le plus souvent des populations monospécifiques denses, vert tendre, aux abords des étangs, lacs, fossés ou bras morts ; Phragmites australis et Lemna minor sont occasionnellement présents, comme Polygonum amphibium et Ranunculus sceleratus. Unité des eaux calmes à courant lent, très riches en éléments nutritifs (voir polluées), marquées par de fortes fluctuations de niveau (jusqu'à 2,5 m de variation), où elle se substitue au Phragmitetum australis. La forte aptitude à la concurrence de Glyceria maxima est liée à sa tolérance à l'hypertrophisation (espèce polluo-résistante apte à accumuler de grandes quantités de phosphore et de potassium) et à sa longue activité d'assimilation. Le sol est argileux, neutre (pH = 6,7-7,1), riche en calcaire (d = 8-13) et nutriments ; souvent au contact des marais à grandes laîches (Magnocaricion elatae), notamment du Caricetum elatae, que cette unité précède dans la série de végétation ("Schwadenkomplex" de Lang 1967). Etages plan.-coll.

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