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II.3.2. Phragmitetalia australis

Description

Phragmitetalia australis Koch 1926 em. Pignatti 1953

Syn. : Phragmitetalia Koch 1926 p.p.

Gpts aquatiques mono- ou paucispécifiques d'hélophytes hygrophiles de grande taille (h > 1,5 m), ordmt dominés par les genres Phragmites ou Typha (espèces à feuilles larges), plus rarement par Acorus calamus, Glyceria maxima, Schoenoplectus lacustris, Sparganium erectum s. str., ou des espèces amphibies de dimension plus modeste tq Eleocharis palustris aggr., Equisetum fluviatile, Hippuris vulgaris, Rorippa amphibia, voire des alismatacées. L’ensemble de ces taxons présente un optimum de développement à la marge de la niche écologique de Phragmites australis : situations pionnières liées à des perturbations hydrologiques (crues, assèchement, fort marnage, battement des vagues), stations froides ou hypertophes. La présence d'espèces aquatiques, notamment des genres Callitriche, Lemna, Nuphar, Nymphaea est plus ou moins régulière dans les unités les plus longuement inondées, tout comme celles d'espèces palustres tq Carex elata, Galium palustre, Lysimachia vulgaris ou Myosotis scorpioides, dans les unités les moins longuement inondées. Le sol minéral ou organo-minéral méso- à eutrophe est le plus souvent vaseux et longuement inondé, parfois en permanence (ordmt plus de 25 semaines) ; l'exondation lorsqu'elle est présente n'est que temporaire. La phase aquatique étant dominante, l'anoxie prolongée limite la décomposition de la matière organique et contribue à l'atterrissement. Etages coll.-mont. (subalp.).

Liste des espèces


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