II.2.2.1.9. Trichophoretum cespitosi

Trichophoretum cespitosi Rübel 1911 nom. mut. propos.

Syn. : Trichophoretum cespitosi Koch 1928 (art. 34) ; Trichophoretum caespitosi Rübel 1933 (art. 2b) ; Drepanoclado revolventis-Trichophororetum cespitosi Nordhagen 1928 em. Dierssen 1982 (syn p.p., art. 5). Non : Scirpus austriacus Ass. Osvald 1923 (art. 3d) ; Sphagno tenelli-Trichophoretum cespitosi Osvald 1925 (art. 3d) ; Scirpo cespitosi-Sphagnetum compacti Warén 1926 (art. 3d) ; Eriophoreti-Trichophoretum caespitosi Rübel 1933 (art. 2b).

Gpt paludéen monospécifique pionnier des secteurs occasionellement perturbés, caractérisé et dominé par Trichophorum cespitosum, formant des tapis denses couvrant parfois de grandes surfaces ; le cortège d'espèces compagnes se réduit à quelques taxons pionniers épars tq Allium schoenoprasum, Eriophorum angustifolium ou Juncus alpino-articulatus, parfois associés à Carex echinata, C. frigida ou C. nigra. Les taxons comme Molinia caerulea, Nardus stricta, Potentilla erecta apparaissent dans les secteurs les plus stabilisés. La strate muscinale acidophile comprenant parfois (Ptilidium ciliare) est plus ou moins recouvrante. L'unité se développe sur les replats des bas-marais acides, les suintements et sources acides, sur sols tourbeux peu épais, oligo-mésotrophes, immergés ou exondés temporairement en été. Le substratum est parfois affleurant. Le niveau hydrique est plus faible que pour le Junco-Caricetum nigrae. L'unité se distingue du Sphagno-Trichophoretum cespitosi (Oxycocco-Sphagnetea), par l'absence d'espèces des tourbières hautes tq Eriophorum vaginatum, Vaccinium oxycoccos et Sphagnum magellanicum. Etages (mont.) subalp.-alp.